Chaussee deformee

 

Combien de fois entend-on les gens se plaindre de l’entretien des voies publiques, des rues et routes en mauvais état, des nids de poule et de l’herbe qu’il faut arracher le long des murs et des trottoirs. Sachez qu’en novembre 1800, on pouvait lire sur le portail de l’église un avis public qui demandait aussi aux riverains d’entretenir les abords des chemins et des trous dans la chaussée...

Voici le texte et l'original (les fautes d’orthographe sont d’origine !) :

Le 27 novembre 1800 – Avis public. Entretien des chemins

Les habitans de cette commune connus humain et dispozé à obliger ceux qui réclament de secours sont invités à se praiter au rétablissement des mauvais chemins principallement l’intérieur du bourg et le chemin qui conduit au Grand chemin . Comme aussi les riverains des chemins sont invité à élaguer les hayes qui avance sur le passage et à abattre les branches qui penchent sur les chemins à dix pieds du sol , afin que les voyageurs puissent passer librement . Ceux qui ont des pierres qui les embarasse et qui veulent bien les donner auront la complaisance de nous le déclarer , quelques métayers les conduiront et d’autres personnes les arrangeront, cette opération peut se commencer mercredi prochain et sera sous notre inspection . Les personnes qui ont enlevé de la terre jaune du grand chemin près le Sencivier auront à nous aporter leur reconnaissance de la cantité qu’ils ont enlevé et nous déclarer ceux qui leur ont fait depuis six ans pour éviter des poursuites contre eux.

                                                                                                                                                             Denis

 1800 Entretien des voies publiques